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Questions-Réponses avec Nicky Hayden

Tuesday, 17 November 2015 15:27 GMT
L’Américain livre ses impressions après ses premiers tours de roue en WorldSBK.

Malgré le mauvais de temps, Nicky Hayden a pu faire ses débuts sur la Honda CBR1000RR SP lundi lors de la première des deux journées d’essais privés au MotorLand Aragón et s’est confié à WorldSBK.com pour livrer ses premières impressions.

Nicky, comment s’est passée cette première journée ?

La météo ne nous a pas aidés ce matin. C’était un peu humide. Il y avait surtout du brouillard et on ne pouvait presque rien voir ! L’après-midi nous avons commencé à rouler sur pneus pluie pour prendre les sensations et régler les demi-guidons. Nous avons un peu travaillé l’après-midi mais c’était très court. Nous avons fait 20 ou 25 tours sur quatre sorties. Je sais qu’il nous reste beaucoup à faire mais c’était un début.

Quelles différences as-tu pu ressentir entre la Honda WorldSBK et le prototype Open que tu pilotais en MotoGP ?

Les pneus sont différents. J’ai commencé sur pneus pluie et c’était assez étrange mais tout s’est bien passé une fois sur slicks. Je dois essayer de la comprendre. Les freins sont un peu différents. L’électronique aussi. Je suis dans un nouveau team, dans un nouvel environnement et je dois essayer de tout comprendre et de trouver les limites de la moto. Sur le papier, l’électronique est bien plus avancée que ce que j’avais sur le prototype Open, en termes de possibilité et d’options que nous pouvons paramétrer. Le travail semble donc plus se rapprocher de ce que je faisais avec Ducati en MotoGP.

Les conditions de piste n’étaient pas idéales, as-tu pu te mettre à l’aise ?

Il y a encore beaucoup de travail à faire. Je suis content de piloter cette moto et d’avoir commencé à travailler mais nous devons continuer. Je ne freine pas encore à la limite en ce qui concerne le pneu avant. À l’arrière j’ai déjà trouvé feeling et en général je comprends l’arrière plus vite que l’avant, ce qui vient de mon style puisque je suis un dirt tracker ! J’ai besoin de plus de temps pour m’habituer au pneu avant et ce sera ma priorité.

Tu avais déjà couru en Superbike aux Etats-Unis…

Oui, ce n’était pas ma première fois mais ma première fois en 13 ans ! À l’époque je pilotais une RC51 twin, une moto très différente, avec des pneus très différents. Ça fait tellement longtemps que je ne m’en rappelle pas mais j’espère que la transition sera plus facile que pour quelqu’un qui a grandi sur 125 et 250 2-temps. Je connais déjà les 4-temps. Espérons qu’ils rendent la transition plus facile pour moi ! (rires)

Comment se passe ton intégration au team Ten Kate ?

Tout se passe assez bien. Nous avons à peine eu une journée complète mais la communication fonctionne bien. Tout le monde parle très bien anglais et c’est d’une grande aide. La moto est aussi nouvelle pour mon chef mécanicien (Gerardo Acocella) et il doit donc lui aussi apprendre en plus d’avoir un nouveau pilote ! Mais j’ai déjà un bon feeling avec tout le monde. Nous travaillons et essayons de résoudre les problèmes. Ce n’est que le début mais c’est toujours agréable de se lancer dans un nouveau projet.

Et tu connaissais déjà bien le MotorLand…

Oui, évidemment, ça aide beaucoup. J’avais assez de choses à apprendre, je ne voulais pas avoir en plus un circuit à découvrir, surtout une piste difficile comme celle-ci avec des virages aveugles et tout ça. Ça ne fait pas longtemps que je suis venu ici en MotoGP, il y a quatre ou cinq courses, et connaître le circuit m’aide beaucoup. Ça aurait été mieux de faire mes premiers tours de roue sur pneus slicks mais il fallait rouler sur le mouillé et ça ne s’est pas mal passé !